Après une période de vie nomade durant laquelle il rencontre et observe autant de pratiques habitantes que de formes architecturales, Sylvain Konyali, intègre ces analyses graphiques à son travaille pictural.

La légèreté de ces constructions « sauvages » inspire une envie de d’échapper aux codes sociaux traditionnels et implique une nouvelle nécessité économique et écologique. Une envie de liberté et de protestation. Les habitats dits « légers », pensés et construits par et pour les habitants reprennent les codes des architectures vernaculaires mais s’adaptent autant au paysage, à la végétation qu’aux besoins personnels de chacun.

C’est autant de formes architecturales originales que de possibilité de vivre autrement. Ces constructions « sauvages », « anarchiques » sont souvent construites avec des matériaux naturels, locaux ou recyclés, c’est en résonance à cette matière que Sylvain Konyali a réalisé cette série de gravures sur des éléments de construction ou du quotidien, comme des fonds de tiroir ou des planches d’armoires. L’assemblage de ces pièces de bois forme le support de gravure et rappelle l’essence de la construction.

— Juliette Cantalice, commissaire d'exposition.